Alors rien que pour toi, Captain Megalo, voici une tentative d'explication de la règle du hors-jeu.
Un attaquant est considéré en position de hors-jeu si, au moment de la transmission du ballon en sa direction, il n'y a plus que le gardien de but adverse entre lui et la ligne de but, à l'exception de tout autre joueur de l'équipe adverse.
Cependant, s'il n'y a pas au moins un défenseur en plus du gardien entre lui et la ligne de but au moment de la transmission du ballon, l'attaquant n'est pas hors-jeu dans deux cas : si la passe provient d'un adversaire (l'attaquant est dans ce cas "remis en jeu"), ou si l'attaquant part de sa propre moitié de terrain.
Voilà, j'espère que cete explication est aussi claire qu'elle saura ne pas captiver ton attention.
Par ailleurs, tous les footballeurs ne gagnent pas des fortunes en tapant dans un ballon. Loin de là. User de ce lieu commun m'étonne de la part d'un admirateur de Pierre Desproges. S'il était loin d'aimer ce sport, c'est surtout depuis qu'un certain soir de mai 1985, à Bruxelles, un capitaine de l'équipe de France était tout content d'avoir poussé la baballe dans un filet, alors que 2 ou 3 heure plus tôt, quelques centaines d'imbéciles anglais et italiens s'étaient affrontés comme des meutes de chacals devant les caméras de l'Europe entière, médusée d'avoir vu de ses yeux vus 52 personnes mourir comme des chiens (tous n'étaient pas des hooligans), et 200 autres manquer calancher de très très peu.
Mais puisque nous en étions à évoquer les masses bêlantes, revenons-en à nos moutons. Tous les footballeurs ne gagnent pas des fortunes en tapant dans un ballon. Loin de là. L'écrasante majorité pratique ce sport le dimanche, afin de se reposer de leur boulot de tourneur-fraiseur ou de patissier dans lesquels ils se dépensent sang et eau toute la semaine, de 4 h du mat' à 20h, avec le souci de nourir leur femme et leur enfant jusqu'à ce que leur paie tombe avant leur licenciement ou la fermeture de leur entreprise.
Le dimanche et pour pas un rond (le prix de la licence et de leur équipement est même pour leur poche), ils essaient de se détendre entre potes. C'est tout.
Et tout ça, c'est pas du Zola, c'est exactement la même chose que l'histoire du môme qui s'usait les yeux en lisant des livres sous sa couverture en s'éclairant avec sa pile Wonder. Je sais que tu vois de quoi je parle !
Quant aux autres, les beaux les grands, les forts, les usurpateurs prétentieux et pleurnichards pour une très grande partie d'entre eux, laissons-les où ils sont. Sosu les sun-lights. Plus dure sera la chute. Mais le football, ce n'est pas Thierry Henry, Robert Pirès ou David Beckham.
Ouh la, je suis bien sentencieux, ce soir...
Quoi qu'il en soit, tes chroniques sont très bonnes, Captain Megalo. Continue, continue, comte Hinu de Touillay (ça c'est notre private joke à nous deux !) Et pardonne-moi mon ton sentencieux, ou du moins qui pourrait le paraître, ce qui ne serait pas ma volonté.
C'est juste le raccourci que tu utilises qui me gêne un peu. C'est pas le fait d'avoir pratiqué le football pendant 10 ou 12 ans qui empêche de lire 150 à 200 livres par an, par exemple, et c'est déclinable. Bon, d'accord, ce n'est pas une généralité... Et là, normalement,
