par blackfich » Jeu Juil 28, 2005 1:13 pm
Tout d'abord je n'aime pas non plus voir les joueurs mourrir. J'ai cependant moins d'état d'âme pour leurs personnages. Il convient de toujours savoir faire la différence entre le joueur et le personnage, et c'est là tout le challenge du jeu de rôle.
Les (mauvais) joueurs n'aiment pas non plus voir leurs persos mourrir. Cependant il ne faut pas qu'ils croient que leur persos sont invincibles, que leurs actes ne peuvent pas avoir de conséquences désastreuses sinon il n'y a pas plus de plaisir de jouer à un jeu de rôle que de jouer à un jeu vidéo en trichant.
Je pense que si un joueur fait une action inconsidérée il doit aussi être prêt à en subir les conséquences (ie un perso niveau 1 qui s'attaque à un dragon ne peut logiquement pas y survivre, lancer une boule de feu dans une salle de 3 m² et en réchapper).
Je pense que si les joueurs savent (et en ont conscience) que leurs persos sont mortels, ils prennent beaucoup plus de plaisir à jouer et entre plus dans la peau de leurs persos: ils ont peur pour eux, angoissent lors d'un combat. Les règles de "L'appel de Cthulhu" le rappellent: une arme à feu est faite pour tuer! et les persos ne sont pas tous des Stalone, Schwarzy et autres Bruce Willis.
Cependant il ne faut pas non plus que le maître du jeu se dise "Aujourd'hui je vais rajouter 3 persos à mon tableau de chasse".
Le jeu de rôle doit avant tout être accé sur le "role-playing", incarner un personnage et ressentir ses émotions (bonnes, mauvaises, angoissantes, réjouissantes, etc...).
Voilà un (bref) aperçu de ce que j'en pense.
Ex ignorantia ad sapientiam; e tenebra ad lucem
