Invocation à la taverne
Posté: Mar Mar 14, 2006 11:49 am
Le vieux forban entra dans la taverne. Le silence se fit quelques secondes, le temps que les habitués jettent un oeil sur le nouvel arrivant.
Rassuré par ce qu'ils voyaient, les conversations repartirent de plus belle, sans plus se préoccuper de cet homme.
Celui-ci attendit encore quelques instant, le temps que ses yeux s'habituent à la relative obscurité qui régnait.
Il sembla hésiter entre s'asseoir à une table ou aller directement au bar afin de commander à boire. C'est cette dernière option qu'il fini par choisir.
"Tavernier, une chopine de ta meilleur bière !" tonna-t-il.
Le propriétaire du Troll Farceur regarda l'homme d'un air soupçonneux.
"Montre voir la couleur de ton or avant toute chose".
L'homme, avec un sourire carnassier, fouilla dans sa bourse pour en sortir une pièce, qu'il jeta sur le comptoir.
Le tavernier la prie prestement, remplie une chope de bière puis se remit à astiquer ses verres avec un chiffon qui était tout sauf propre.
"A la santé des vieux de la vieille", beugla l'homme.
"C'est qu'on en fait plus, des aventuriers comme il y avait dans le temp. Je me souviens encore de ma jeunesse, et des périples que j'ai vécus.
J'en ai croisé des personnes de tout poils, plus courageux et taré les uns que les autres. Des loyaux aussi, mais ceux là ne sont plus de ce monde.
C'est qu'on vit pas vieux avec de tels idéaux.
Je me rappelle surtout de 5,6 types avec qui j'avais l'habitude de faire équipe" marmonna-t-il, ne s'adressant à personne en particulier.
Pourtant, quelques regards s'étaient tournés vers lui, mi amusé, mi intéressé par ce qu'un vieux briscard pouvait avoir à raconter comme fable.
"Voyons voir", reprit-il.
"Il y avait tout d'abord un type qu'on appelait Toubib. Toujours à essayer de nous sauvez les miches. Un sacré type. Et il en avait du boulot avec une équipe de bras cassés tel que nous.
C'était le bon vieux temps tiens. Je suis sûr qu'il rode encore par ci par là, en quête d'aventure bien qu'il ait largement passé l'age. Tout comme moi d'ailleurs en y repensant."
L'homme fit une pause le temps de boire une gorgée de sa bière, devant un auditoire de plus en plus nombreux. Nombres de conversations s'étaient tuent afin de l'écouter.
Il faut dire que rencontrer des gens qui avait croisé une légende vivante tel que Toubib n'étaient pas nombreux. La moitié était des mythomanes, l'autre dans une tombe, emporté par le temps qu'une époque révolu.
L'homme sourit puis repris :
"D'ailleurs je suis sûr que si vous y croyez tous, et réclamez sa présence, il va apparaître tel un mauvais génie sorti d'une bouteille. C'est qu'il a toujours aimé se pavaner devant un auditoire près à l'acclamer.
C'est qu'il avait de sacrées chevilles ce gars là, qui pouvaient le porter loin avant de se fatiguer.
Allez, pensez tous à lui, et montrez lui que vous voulez le voir".
Sur ce, l'homme posa sa chope d'un coup sec et beugla :
"Allez Toubib, montre toi que je te paye une bière !"
Rassuré par ce qu'ils voyaient, les conversations repartirent de plus belle, sans plus se préoccuper de cet homme.
Celui-ci attendit encore quelques instant, le temps que ses yeux s'habituent à la relative obscurité qui régnait.
Il sembla hésiter entre s'asseoir à une table ou aller directement au bar afin de commander à boire. C'est cette dernière option qu'il fini par choisir.
"Tavernier, une chopine de ta meilleur bière !" tonna-t-il.
Le propriétaire du Troll Farceur regarda l'homme d'un air soupçonneux.
"Montre voir la couleur de ton or avant toute chose".
L'homme, avec un sourire carnassier, fouilla dans sa bourse pour en sortir une pièce, qu'il jeta sur le comptoir.
Le tavernier la prie prestement, remplie une chope de bière puis se remit à astiquer ses verres avec un chiffon qui était tout sauf propre.
"A la santé des vieux de la vieille", beugla l'homme.
"C'est qu'on en fait plus, des aventuriers comme il y avait dans le temp. Je me souviens encore de ma jeunesse, et des périples que j'ai vécus.
J'en ai croisé des personnes de tout poils, plus courageux et taré les uns que les autres. Des loyaux aussi, mais ceux là ne sont plus de ce monde.
C'est qu'on vit pas vieux avec de tels idéaux.
Je me rappelle surtout de 5,6 types avec qui j'avais l'habitude de faire équipe" marmonna-t-il, ne s'adressant à personne en particulier.
Pourtant, quelques regards s'étaient tournés vers lui, mi amusé, mi intéressé par ce qu'un vieux briscard pouvait avoir à raconter comme fable.
"Voyons voir", reprit-il.
"Il y avait tout d'abord un type qu'on appelait Toubib. Toujours à essayer de nous sauvez les miches. Un sacré type. Et il en avait du boulot avec une équipe de bras cassés tel que nous.
C'était le bon vieux temps tiens. Je suis sûr qu'il rode encore par ci par là, en quête d'aventure bien qu'il ait largement passé l'age. Tout comme moi d'ailleurs en y repensant."
L'homme fit une pause le temps de boire une gorgée de sa bière, devant un auditoire de plus en plus nombreux. Nombres de conversations s'étaient tuent afin de l'écouter.
Il faut dire que rencontrer des gens qui avait croisé une légende vivante tel que Toubib n'étaient pas nombreux. La moitié était des mythomanes, l'autre dans une tombe, emporté par le temps qu'une époque révolu.
L'homme sourit puis repris :
"D'ailleurs je suis sûr que si vous y croyez tous, et réclamez sa présence, il va apparaître tel un mauvais génie sorti d'une bouteille. C'est qu'il a toujours aimé se pavaner devant un auditoire près à l'acclamer.
C'est qu'il avait de sacrées chevilles ce gars là, qui pouvaient le porter loin avant de se fatiguer.
Allez, pensez tous à lui, et montrez lui que vous voulez le voir".
Sur ce, l'homme posa sa chope d'un coup sec et beugla :
"Allez Toubib, montre toi que je te paye une bière !"