Journal de Clématix:
Le Bois maudit
Le gros morceau du jour. Nous avons révisé nos armures, surtout moi.
J’ai un certain déficit en protection d’estoc, et il faut absolument corriger cela. C’est un endroit qui tape fort, même très fort, et il est illusoire d’y aller sans une bonne protection d’estoc, même si les copains m’affirment qu’ils me protègeront coûte que coûte, puisque c’est moi qui fait le plus de dégâts, mais suis le plus fragile.
C’est bien beau, tout ça, mais quand même, je préfère me protéger.
Coup de chance, j’avais trouvé des Oudjats d’Horus et des ruses du Roi singe dans le plan des morts.
Alors, des rois singes sur les bijoux, un Oudjat sur les armures, et hop, la protection contre l’estoc monte à 70%. J’espère que cela suffira, je ne veux pas recommencer l’exploit des la dernière fois.
Vite fait : le cimetière, route d’Elendar 2, le cimetière, route d’Elendar 1, et le Bois maudit.
Comme toujours, début facile.
Coup de chance, un seul Ruk arrive, bien accompagné il est vrai. Retraite stratégique, interception des centaures, élimination de la piétaille, et débuf sur Ruk plus assaut avec l’impie de feu.
Son mana à zéro, bien bloqué, il n’a rien pu faire.
Je soigne les centaures, et on repart. Second Ruk, même tactique, même résultat, le moral remonte au zénith.
Les choses commencent à devenir sérieuses. Ils attaquent en nombre si on n’y prend pas garde, en particulier dans les endroits presque clos, véritables pièges de Mostal, le grand Maître trappeur de joueurs.
La stratégie que je vous recommande est simple. Un pas en avant, et on attend. On attend le temps qu’il faut, mais il faut vraiment attendre, parce qu’ils viennent parfois de loin, mais ils viennent toujours. Si vous avancez trop vite, ils peuvent vous tomber dessus à plus de dix, ce qui n’est pas raisonnable avec tous les jaunes et violets qui traînent.
Bon, on arrive au second point dur : Stoner, qui patrouille peu après le portail (soin des centaures si besoin).
Ah, les brutes, ils ne sont pas à l’endroit habituel, mais plus loin, et arrivent à deux, et avec une véritable escorte de tueurs.
Une seul manière de faire : ces boss sont assez casaniers, alors, on recule avec la soldatesque aux fesses pour diviser le groupe, puis on s’en occupe.
Ceci fait, les 2 Stoners sont restés au même endroit, soudés, coude à coude, et foncent dans les centaures à vue. Pas le choix, débuf tant qu’on peut, et mitraillage à volonté. Un vrai feu d’artifice, surtout qu’eux aussi récupèrent la mana à vitesse grand V. Les centaures souffrent, « jusqu’à la mort ! » lancent t-ils et l’un tient parole, mais un Stoner est tombé. Le second centaure se bat comme un fauve, continue de bloquer le jumeau, qui finit enfin par lâcher prise.
C’est bien, les gars, on va appeler la relève.
On approche des arènes finales. A chaque fois, bien faire la tactique de Maman, s’arrêter au dernier squelette d’animal sur le sol, et attendre. Ils arrivent les uns derrière les autres, quand on croit qu’il n’y en a plus, cela continue. Deux pas en avant, et revague d’assaut. Et ainsi de suite…Le passeur enfin.
On arrive aux Luxus. Même tactique, laisser venir à soi la piétaille. Ce qui est rigolo, c’est les deux Luxus qui contemplent le spectacle sans réagir. Bon, plus grand monde ne se présente, il est temps d’en finir. Je lâche les fauves, et l’un après l’autre renvoie les luxus voir Lilith.
N.B.: Il faut noter que si on arrive directement du portail SANS avoir combattu les Ruks, ceux-ci se font un plaisir de secourir les Luxus. Donc, pas d’initiatives intempestives, car 2 luxus et 2 Ruks en même temps, cela peut faire très mal.
Dernier passeur : je n’ai pas eu le cœur pur. Cela se voit d’emblée sur la carte. Reste donc une dernière arène à nettoyer, puis à foncer aux falaises.
Une bonne chose de faite, ce n’est pas un endroit pour les magos.
Les falaises
C’est une très grande carte, et le portail est fort loin si on veut tout nettoyer en chemin.
Je commence toujours par longer la falaise à ma droite, pour circonscrire le sinistre, heu, les monstres. Quelques Scorpions géants résistants au froid pondant des oeufs, d’autres résistant au feu, le bâton électrique est parfait. Le truc est de laisser le moins de temps possible aux scorpions géants pour pondre, sinon on a en plus des jaunes résistants au feu qui font mal.
Lorsque la falaise remonte, on est tout à côté du portail. Celui-ci activé, retour en arrière, et nettoyage de la zone non découverte.
Une fois cela fini, on longe cette fois la falaise qui donne vers Astéria jusqu’à une nouvelle falaise qui redescend. On a alors dépassé le vieux bastion.
On revient sur nos pas pour finir la zone, en dégageant le côté nord, puis est de celui-ci.
Quand tout est clair, on peut faire d’emblée le vieux bastion si on veut. Personnellement, je préfère resuivre la falaise du bas pour tout dégager, et arriver au Restpoint de Kolopos. C’est le domaine des scorpus frappeurs en plus des scorpions, les jaunes de tout ce beau monde étant les seuls dangereux en groupe. Je finis alors le nettoyage en revenant au vieux bastion : les portails sont activés, c’est plus simple pour la suite qui est de bon niveau.
Le vieux Bastion
Il n’y a que des morts vivants, qui certes tapent fort, mais résistent très mal à l’anti squelette.
Donc, par la gauche, pour des questions de vision, salles après salles, jusqu’à la salle du bas où se trouve Galloway et la clé. Celui-ci est très rapide, mais ne dépasse jamais le niveau du lampadaire central. Il suffit de nettoyer la partie droite, puis, s’approcher du lampadaire proche de l’entrée. Le boss arrive, technique harcèlement jusqu’à la victoire.
On remonte par l’autre côté et on va aux
catacombes.
J’ai pris l’habitude d’aller directement à Gos, par la gauche donc. Il y a un peu d’opposition, il faut faire attention aux retombées neigeuses, mais rien de compliqué.
Gos : Tout au bâton en prenant surtout le soin de ne jamais le viser (son nom apparaît), mais de tirer derrière lui, avec votre outil le moins puissant, car il renvoie les dégâts (potions). Lorsque vous le tenez, videz sa mana. Il renvoie toujours les dégâts, il est toujours difficile à toucher, mais plus de pets, ce qui est déjà un petit bonheur. Les copains se font souvent massacrer pour rien en attaquant Gos, alors ne les réinvoquez pas avant la victoire finale, qui peut être longue. (désolé pour les fanas de vitesse

) L'usage d'un parchemin serait sans doute fatal. Seule une crosse d'Osiris permettrait d'activer un peu les choses. Mais du moment qu'on y arrive...
J'ai abandonné l'idée d'explorer la partie droite des catacombes, il y a très peu de choses à ramasser la plupart du temps, et la clé se trouve ailleurs plus facilement.
Kolopos
Un autre beau morceau.
L’antre est rempli de bestioles de toutes les couleurs. Heureusement, seuls les petits passent les escaliers, les gros restant dans les salles. A un moment, entre les petits, les gros, les œufs éclos, et les corps, le sol n'était plus visible.
La salle de Kolopos : Comme d’habitude, avancer avec prudence. Les jumeaux n’attaquent pas à 2, mais il y a plein de scorpus, et il faut essayer de libérer le terrain.
Kolopos frappe très fort. J’ai remis mes bijoux anti estoc, parce que je connais le bestiau, plus la destinée de Marduk. Il n’empêche qu’il est quand même très violent, et qu’une petite pause de temps à autre dans l’escalier est la bienvenue. Marduk s’est déclenché (à la suite d’une attaque violente de poison, où j’ai un gros défect) avec le premier. Cela fait 2 fois que le poison a failli me tuer, décidement, je suis nulle !
Une fois sa mana à zéro, il devient plus approchable. Mais Marduk diminue les DPS (vitesse) de manière très importante, et il m’a consommé une paire de centaures avant de nous laisser tranquilles.
Le second a été une vraie teigne. Attaque de poison, comme l’autre, fuite dans l’escalier où il m’a poursuivi. Heureusement, les centaures tout neufs ont fait l’agro, ce qui fait que j’ai pu le canarder par derrière, et finalement m’en débarrasser dans l'escalier, où il était un peu coincé. Quelle peste, ce boss, toujours empoisonnant au possible.
Le RIP a été évité grâce à Marduk, mais ce fut très très juste. Sans lui, c’était foutu.
Je sens que je vais mettre l’armure de Maman si cela continue…
Retour dans les falaises
Tobachal ! J’espère qu’ils voudront bien venir un par un, en plus ils sont résistants à l’électricité, cela promet.
Ca y est, ils arrivent, et ensembles. C'est pas mon jour, ici.
Bâton de froid :bof. Pas très probant. Finalement, avec l’électricité, cela marche pas si mal que ça, ce qui est paradoxal. Zut, congelée ! Mais quelles saletés ! Et en plus, ils m’ont ripés les deux centaures ! Et ils me coursent à fond de train. Cela va mal, on dirait, et cela va mal finir, je le sent gros comme une maison, et plus de centaures sous la main pour l'instant. C'est le moment Benny Hill. Heureusement que je cours plus vite qu'eux, sinon...
Heu, vous ne le direz pas à Maman, mais j’ai presque triché : il y a pas loin de là, juste à côté de l'entrée de Kolopos, une plateforme avec un sentier secret permettant d’y monter. Très pratique, une fois en haut, un Tobachal en moins sans effort. L’autre s’en repart, dommage.
Je rappelle les centaures et on y retourne.
Le second a été un peu moins difficile. Les centaures ont été gelés dès qu’ils l’ont vu, mais comme ils se sont dégelés dès qu’il était à côté, il ne s’est pas occupé de moi, ce qui a été bien pratique.
La fin des falaises a été du même tabac : ardue. Cette seconde partie, après Kolopos, est un cran au dessus du début de la carte, et j’avoue avoir souffert.
Le gouffre
Comme d’habitude, les boss restent dans leur salle, ce qui fait que cela prend 5 minutes en tout. Cet endroit est devenu un stand de tir à la cible.
La plage d’Astéria
Je fais simple et utile: j’active le restpoint, et la quête, et je fonce à Astéria.
Petit tour de la ville, activation de toutes les quêtes, et retour sur la plage au restpoint.
Là encore, les centaures commencent à montrer leurs limites. J’ai dû en changer une fois au cours de cette quête.
Chokan En triple exemplaire, deux au premier camp, un au camp principal. J'ai beau le savoir, cela fait toujours quelque chose de voir jaillir un exocet en plein milieu du groupe, avec météores et tout et tout. Surtout quand le tir est doublé dans la seconde, ce qui fait beaucoup pour le moral. Une petite retraite prudente, mais rapide, a été indispensable. La surprise passée, l'avantage a changé de camp, et l'obstacle avalé.
En dehors des CàC contre lesquels pour le moment les bâtons du traître permettent de tenir tête, il suffit bien souvent de rester sous les arbres pour échapper aux météorites de feu des archers et des boss.
Nettoyage terminé, plus facile que la dernière partie des falaises, Kolopos inclus, où cela a été quand même très chaud.
Donc, fin de la journée à Astéria pour un repos bien mérité, LVL 56 ¾, 26142 mobs, time 2 :3 :38. Toujours un seul Rip de justesse.