stupendous-man > tu m'expliqueras le coup du joke ciblé inside, çà m'intéresse ! (clin d'oeil)
ta réponse m'invite presque naturellement à intervenir sur un sujet (débat ?) dans lequel je n'avais pas l'intention de m'attarder. mais si tu as pris plaisir à lire mon message, je me force donc à répondre à tes interrogations. j'ai l'habitude de dire ce que je veux, sans arrière-pensée,donc je surenchéris à ton post pour ne pas te laisser sur ta faim.
sans doute as-tu remarqué que je n'ai donné aucun avis personnel sur l'image de la femme, tel que l'on me le demandait. délibéremment d'ailleurs. j'ai préféré interpeler le lecteur, l'obliger à se poser des questions, rechercher plus profondément pourquoi ce débat n'a pas lieu d'être.
un piège se tendrait-il à nous, de vouloir attribuer un problème à ce qui n'en est pas un ? moi, je le pense. à chaque foi que l'on attache une importance particulière à un phénomène ou une situation, on reconnaît tout naturellement un problème lui appartenant.
excusez cette comparaison tendancieuse, mais la journée de l'enfance, la journée mondiale du sida, la journée mondiale des droits de l'homme, cela ne vous évoque-t-il rien ?
ne serait-on pas tenté de voir les difficultés liées à ces évènements, plutôt que de mettre en avant les améliorations apportées, les joies et les sourires qui accompagnent ces clins d'oeils moraux ? je suis comme beaucoup d'autres, je me laisse berner par la façon de présenter les choses, je vois des images de souffrance, d'intolérance, d'incompréhension. nullement je ne vois l'enthousiasme fleurir sur ce qu'il est convenu d'appeler un message de convenance.
bien évidemment, la femme a remporté des victoires. bien évidemment, la femme a su gagner en reconnaissance. mais est-il besoin de s'arrêter sur le droit de vote accordé aux femmes, ou simplement applaudir le courage de ces "suffragettes" manifestant en masse et en appelant à l'égalité des sexes ? on m'en voudra certainement de préciser que les victoires remportées émanent davantage d'une volonté "instantanée" du changement, d'une mouvance de l'opinion, mais surtout d'un cadeau de moralité destiné à endormir la conscience. or aucune institution aujourd'hui n'est assez puissante pour changer radicalement une conjoncture désespéremment ensevelie, parce que les conventions sociales sont arrêtées, parce que le changement fait peur. des mai 1968, nous ne sommes pas prêts d'en revoir à mon avis, le rock,n roll et la mode hippy sont passées de mode. je ne pense pas que ce soit les textes de Calogéro ou de Benabar qui vont transformer la face du monde.
immobilisme il y a, certes, mais certainement pas un recul. en ce sens je ne rejoins pas tes propos, du moins dans la manière dont tu as su présenter ton point de vue. un compromis voire un consensus de moralité est toujours possible, mais sommes nous assez psychologues et suffisamment philosophes pour nous donner le droit de le définir et d'en fàconner l'ossature ? personnellement, je ne m'en sens pas capable. je suis convaincu qu'un tel débat sur la question ne mènera à rien, ou pas grand chose. la facilité réside dans la bonne parole mais qu'en est-il de l'action ? hum....
manifestations, discours, peut-être blocages durables des dépots de carburant ? je ne vois pas comment, aujourd'hui, la femme saura parvenir à ses fins, dans les efforts qu'elle entreprend depuis toujours, et qu'elle continuera d'entreprendre à plus forte raison.
NdGr : la private joke, c'est avec Lhise, les explications sur ce topic à partir de ce post.