Le chat noir de Shadow ? ah la la..............
Suivez moi et laissez-vous transporter dans un voyage dans le passé, là où les mythes et légendes transcrivent le présent dans sa plus noble expression.
il était une fois, il y a des générations et des générations dans les highlands écossaises, un petit chat de gouttière, Mercury de son nom, vénéré par ses maîtres, hauts dignitaires de la noble aristocratie écossaise. Il était heureux ce chat, cajolé à outrance, libre de ses petites cavalcades, toujours parti à la recherche de quelques mulots et autres souris appétissantes. Mercury était le roi, rien ne le prédestinait à une existence tumultueuse, mais pourtant........
Un soir d'été, un phénomène inexplicable se produisit. une éclipse de lune, aussi ravageuse par la peur qu'elle inspire, aussi inquiétante par l'obscurité qu'elle génère, s'abat soudainement sur les plaines des highlands. des signes de dérangement se percevaient depuis les dernières lunes chez Mercury. on le sentait agacé, soucieux, cherchant désespéremment un refuge intérieur qu'il ne trouvera jamais de surcroît.
cette éclipse coïncide avec la disparition du félin, apportant stupeur et incompréhension pour ses pauvres hôtes, incapables de définir les causes de cet accident. voilà ce qui est arrivé à ce chat de gouttière, ce chat "D'eau" comme avaient l'habitude de l'appeler ses proches.
il arrive parfois, lors de phénomènes paranormaux liés aux orages, pleines lunes ou bien d'autres accicents météorologiques, de voir l'ombre du chat "d'eau" planer sur la région. cette ombre, c'est le souvenir d'un animal prisonnier de son âme et de ses douleurs inconscientes et profondes. ce chat d'eau s'est transformé en "shadow" au fil du temps et au fil de de la mutation linguistique.
n'est-il pas un "shadow" près de nous, un shadow noir et mystérieux, qui nous oblige à nous rappeler ce sinistre épisode ? je crois qu'il faut réconcilier notre mémoire avec les légendes, qui nous en apprennent beaucoup sur la véritable nature de notre existence.............. oui, sincèrement, je le crois.
